LE TAI CHI CHUAN

Tai Chi Chuan ou Taiji Quan ?
« Tai Chi Chuan » est une transcription qui date du système de l'Ecole Française d'Extrême Orient (EFEO).
Depuis 1976 la transcription officielle internationale est celle de l'alphabet phonétique PINYIN : Taiji Quan. On prononce Tai chi chuan mais on écrit Taiji Quan. 

Depuis des siècles, les Arts Martiaux tiennent une place importante dans la culture asiatique.

Le Taiji Quan est « une version douce » basée sur des techniques internes.
La particularité de cet Art étant de puiser son efficacité sur la souplesse articulaire, le relâchement musculaire et sur une respiration lente et profonde.


Peu à peu, le Taiji Quan fut le support d'une méthode ayant pour but de préserver la santé. Dès lors il pouvait être étudié sur deux axes : d'un coté l'Art martial, de l'autre, le bien être et la santé.
La théorie de cet exercice physique résulte directement de la médecine traditionnelle chinoise basée sur l'équilibre et la circulation de l'énergie. Les mouvements alternent donc entre souplesse et force, vide et plein, flexion et extension. En permanence le pratiquant garde à l'esprit les notions d'harmonie, d'équilibre et de fluidité.

 

Chaque année Maître Wang Fengming vient en france, Paris et Toulouse (St Lys). 

Cette vidéo  (Juillet 2010) se décompose en 3 parties:

  1. Tai ji
  2. Qi Gong (accés direct à 3:34mn)
  3. Vibration du ventre "Dan Tian" (accés direct à 6:28m)

 

En permanence le pratiquant garde à l'esprit les notions d'harmonie, d'équilibre et de fluidité. Les mouvements sont ronds et circulaires, l'entraînement souple et lent est bénéfique pour tout le corps, la musculature et l'ossature se renforcent en douceur, les articulations demeurent souples ou retrouvent une grande amplitude, sans risque de blessure quelque soit l'âge ou l'état de santé du pratiquant. La lenteur permet de maîtriser la respiration sans provoquer ni blocage ni essoufflement.

Le Tai Chi Chuan met en jeu plusieurs fonctions du cerveau ; il développe la coordination neuromusculaire par la simultanéité des mouvements des quatre membres et de la tête dans des directions différentes.
Il sollicite les fonctions de l'équilibre et de la latéralisation. Il exerce la mémoire par l'apprentissage des enchaînements et stimule et entretient les capacités d'attention par l'intention consciente qui doit accompagner chaque geste.

En Tai Chi Chuan il est essentiel de faire le calme dans son esprit, d'être dans le mouvement.

 

Un enchaînement de Taiji Quan effectué

par le fondateur du style Maître Feng Zhi Qiang.

Etude des armes

Le Taiji Quan offre aux pratiquants avancés la possibilité d'étudier certaines armes chinoises (épée, sabre, bâton, éventail...).
Bien entendu il ne s'agit pas de savoir se défendre dans la rue avec un sabre mais avant tout d'apprendre à mettre en jeu les qualités développées à mains nues. L'arme devenant alors un moyen de communication avec une réalité matérielle extérieure à soi. Tout comme le peintre qui s'exprime par l'intermédiaire de son pinceau, le pratiquant de Taiji Quan utilise son épée pour tracer les courbes dans l'air qui reflètent son état intérieur.
L'externe et l'interne se font échos...

Etude avec un partenaire

 

 

De la même façon, le pratiquant a la possibilité d'étudier avec ses partenaires d'entraînement les Tui Shou "Poussées de Mains" Il s'agit d'un travail qui s'effectue deux à deux dans le relâchement et la douceur.

Apprendre à écouter les mouvements de l'autre, à dévier sa force, à l'esquiver, être en harmonie avec soi mais aussi dans son rapport avec les autres.

Style enseigné